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Dans ma maison ensoleillée
Je me réveille. il est 10h04.
toujours un 4.
comme je l'ai écrit hier, c'est un rayon de soleil qui me réveille car je ne ferme plus les volets. je souris donc, mais ce sourire n'est jamais un vrai vrai vrai sourire de bonheur... car elle n'est plus là.
je descends les escaliers emplis de soleil, mes cheveux sont doux. mais à quoi ça sert ? elle n'est plus là pour les caresser.
La maison est vide. je touche du doigt un matin libre, plein de soleil et de promesses.
Si...
on aurait pu...
mais c'est fini ce temps là.
Elle m'aurait dit "on bouge" et on aurait passé une semaine de vacances
en une journée...
Où est cet amour qui me faisait me sentir grande et belle, et importante, au moins aux yeux d'une personne. que demander aux autres puisqu'elle est tout pour moi ? je voudrais nous inventer une vie, où nous ne serions que toutes les deux. une vie à s'aimer.
je me sers un verre de jus d'orange après avoir bu quelques gouttes d'eau , et suis déçue par son goût. toujours le même. il ne me surprend plus.
Qu'est-elle en train de faire à ce moment ? Là tout de suite ?
à chaque minute que je vois défiler depuis ce sinistre 13 février, je me demande ce qu'elle fait, si elle dort -même si j'imagine qu'elle est assaillie d'une peur glaciale qui l'empêche de dormir-, où est-ce qu'elle se trouve, à quoi elle pense, ...
A-t-elle le droit de sortir loin de chez elle ?
Aurélie l'a aperçue l'autre jour, elle nous en a parlé pendant que nous mangions. mais de grosses larmes sont arrivées en rafale lorsqu'elle nous a dit qu'elle était très mal. j'ai fait grincer ma chaise, je me suis levée et j'ai fondu en larmes dans le couloir.
Je voyais Christine rire derrière la vitre, de dos.
Et puis Christophe est arrivé, j'ai essuyé mes larmes et l'ai remercié de sa surprise.
puis je me suis rassise à la table et le sujet avait changé, heureusement.
Oh mon amour, où êtes vous ? à quoi pensez-vous ?
Vous avez peur. je voudrais tellement vous serrez dans mes bras, doucement ou très fort, comme vous voulez, vous faire oublier vos chagrin, vous noyez dans cet amour incommensurable que j'ai pour vous.
oh mon amour. je vous aime tellement.
mon petit-grand coeur est tout serré.
Ecrit par rafaelle-, le Lundi 11 Avril 2005, 10:40 dans la rubrique Quand le soleil se lève....